Les employés d’Activision Blizzard déclenchent une nouvelle grève.

Quelques semaines après avoir subi une baisse de salaire à la suite de multiples procès et accusations concernant le harcèlement sexuel, le crunch et d’autres problèmes au sein d’Activision Blizzard, le PDG Bobby Kotick a fait l’objet d’un rapport cinglant du Wall Street Journal. Le Wall Street Journal cite notamment les cas d’anciens employés de diverses sociétés, dont Treyarch, Sledgehammer Games et d’autres. Une grande partie de l’article se concentre sur des rapports provenant de studios travaillant sur la franchise Call of Duty, et dépeint les dirigeants de ces entreprises sous un jour très négatif.

Aujourd’hui, les choses s’aggravent à nouveau. L’indignation actuelle à l’égard d’Activision Blizzard ne semble pas vouloir se calmer. Le problème a atteint son paroxysme récemment lorsqu’un précédent débrayage a forcé la main à l’entreprise. Les employés du géant du jeu ont débrayé et ont finalement obtenu des concessions, notamment de meilleurs salaires et horaires de travail. Les menaces de syndicalisation et de démission massive ont été rejetées sur les dirigeants de ces studios, qui n’ont rien fait pour répondre aux plaintes d’abus en cours.

Et cette nouvelle controverse révèle à quel point certains de ces dirigeants étaient toxiques. Parmi les allégations contre Kotich lui-même, il y a le fait que Kotick a menacé une assistante de la faire tuer en 2006 et qu’il a dit à une hôtesse de l’air d’un avion privé, prétendument après que le pilote l’ait harcelée sexuellement, Je vais te détruire.

Le rapport détaille également divers cas de discrimination. La codirectrice de Blizzard Jennifer Oneal, qui a pris ses fonctions après le départ de J. Allen Brack, a détaillé ses propres expériences. Elle a notamment affirmé se sentir en danger lorsqu’elle travaillait dans l’entreprise, ainsi que des cas répétés de discrimination salariale.

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Le PDG Bobby Kotick a été un personnage très polarisé au cours des derniers mois. Et sa réponse, ou son absence de réponse, à ces problèmes, a été révélatrice. Une déclaration après ce nouveau rapport a été divulguée en ligne, révélant un sentiment incroyablement sourd au sein de la direction.

Dans cette déclaration, Kotick conteste directement le rapport, en disant que lui et Blizzard ont la conviction d’être le lieu de travail le plus inclusif, et qu’il estime que les personnes qui ne le voient pas ne comprennent pas à quel point c’est important pour moi. Ce genre d’appel émotionnel tombera certainement dans l’oreille d’un sourd parmi les employés d’Activision Blizzard. Tout cela ressemble à de la poudre aux yeux.

M. Kotick va plus loin en affirmant que la pression nécessaire au changement est la bienvenue. Il dit nous devons tous, moi y compris, embrasser ce besoin de changement. Alors pourquoi attendre, Bobby? Et je dois juste demander, est-ce que quelqu’un croit à ça? Le Wall Street Journal ne le croit pas, disant: Rien dans la déclaration d’Activision Blizzard ne remet en cause les faits de notre reportage.

La réponse a déjà été dénoncée par les employés qui ont participé aux précédents débrayages. A BetterABK, un groupe de défense des intérêts des employés, a déjà publié en ligne des informations sur les plans pour un autre débrayage. La réponse en ligne a été tout aussi peu enthousiaste. De nombreux fans appellent au changement, affirmant qu’Activision a manqué à ses engagements envers eux et ses employés.

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