L’invasion russe de l’Ukraine a déchaîné l’enfer sur une population innocente, et le monde a commencé à réagir. Les sanctions économiques paralysantes ont poussé de nombreux pays et entreprises à se retirer complètement de la Russie, et l’avalanche se poursuit. Diverses sociétés privées et cotées en bourse ont annoncé qu’elles suspendaient leurs activités en Russie, afin de faire pression sur les oligarques et l’économie.
Certaines entreprises se sont déjà retirées de Russie en raison de cette tragédie, invoquant des préoccupations similaires concernant les violations des droits de l’homme et la transgression de la souveraineté ukrainienne. Aujourd’hui, le géant de la console et de la technologie Sony a retiré temporairement sa division des jeux vidéo. Annonçant ses actions sur Twitter, PlayStation a suspendu toutes les livraisons de logiciels et de matériel, le lancement de Gran Turismo 7 et les opérations du PlayStation Store en Russie.
– PlayStation (@PlayStation) 9 mars 2022
L’annonce comprend également un don de 2 millions de dollars pour soutenir les victimes de cette tragédie. Cet argent est remis au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), et est destiné à aider les Ukrainiens qui fuient le pays et les violences qui en découlent. Et c’est vraiment ce que toute entreprise ayant le sens de la morale ferait. Bien qu’il s’agisse d’un geste de relations publiques, l’accueil a été plutôt positif.
Il convient de souligner que Sony a d’autres problèmes que des actions de relations publiques comme celle-ci ne suffiront pas à masquer. Tout d’abord, il existe une allégation répandue selon laquelle Sony a un problème de sexisme dans ses différents bureaux. Cette semaine, huit femmes ont rejoint une action en justice pour dénoncer un sexisme généralisé au sein de l’entreprise.
Sony a démenti ces allégations et a demandé au tribunal de les rejeter, invoquant ce qu’ils disent être un manque de faits spécifiques. La plainte a été déposée après que l’ancienne analyste de la sécurité informatique Emma Majo a lancé l’affaire en alléguant que le lieu de travail était intrinsèquement hostile aux femmes. Sony affirme que Majo ne parvient pas à identifier une seule politique, pratique ou procédure chez [PlayStation] qui aurait été à la base d’une discrimination intentionnelle généralisée ou qui aurait eu un impact discriminatoire sur les femmes.
