Paradox Interactive a annoncé que la société allait conclure un accord de négociation collective avec les syndicats. Les syndicats suédois Unionen et SACO apporteront leur soutien. Les deux syndicats soutiendront les employés qui souhaitent devenir membres et représenteront les travailleurs lors des délibérations avec les patrons.
Depuis plus de 20 ans que nous sommes en activité, Paradox a toujours été une entreprise en croissance, mais cette croissance a été particulièrement spectaculaire ces dernières années, a déclaré Marina Hedman, directrice des ressources humaines de Paradox Interactive. Une organisation de notre taille a des besoins différents, et nous devons veiller à ce que nos employés continuent à se sentir valorisés et habilités à façonner notre entreprise, même si notre structure évolue vers des équipes et des projets plus importants. Nous sommes fiers, à la fois en tant qu’entreprise suédoise et en tant que membre de l’industrie des jeux, d’ajouter notre nom à la liste des entreprises qui soutiennent la syndicalisation.
La Confédération suédoise des associations professionnelles (en suédois: Sveriges Akademikers Centralorganisation, SACO) est l’une des plus grandes confédérations syndicales pour les professionnels ayant reçu une formation collégiale ou universitaire en Suède. Avec 25 syndicats membres et plus de 550 000 membres, elle représente environ 18 % des effectifs syndicaux suédois. Unionen est le plus grand syndicat de Suède et le plus grand syndicat de cols blancs au monde. Il compte plus de 600 000 membres.
Paradox Interactive souhaite que les gens soient plus conscients de leurs droits et de la nécessité des syndicats. L’industrie du jeu a mené une longue et dure bataille contre le crunch depuis sa création. Et avec cet accord, au moins un grand studio s’efforce de changer cela. Selon les employés du studio, et probablement du monde entier, les temps changent.
Tout comme Paradox lui-même, les syndicats ici se sont développés massivement au cours des dernières années, devenant progressivement de plus en plus organisés. C’est un signe clair que nos efforts ont abouti à des changements significatifs. Nous sommes très heureux que l’entreprise soit d’accord avec nous sur les avantages d’une convention collective et que nous la signions ensemble, a déclaré Magne Skjæran, programmeur de jeux au studio de développement de Paradox et représentant syndical pour Unionen. Avec cet accord en place, nous serons encore plus habilités à défendre les intérêts de nos membres ici à Paradox, et à contribuer à en faire le meilleur endroit pour travailler dans l’industrie. Nous espérons qu’il incitera les gens à s’organiser dans les entreprises de jeux vidéo du monde entier.
Paradox a ajouté qu’elle était très ouverte à des accords similaires avec d’autres studios aux États-Unis et ailleurs.
Source: Paradox
