Le pirate de la Nintendo Switch plaide coupable de plusieurs chefs d’accusation.

Un Californien qui a piraté les serveurs de Nintendo of America et divulgué des informations sur la Nintendo Switch avant son lancement en 2017 a été reconnu coupable de ce crime et de certaines accusations connexes. Ryan S. Hernandez a plaidé coupable vendredi aux accusations liées au piratage. Il a piraté Nintendo en 2016 en utilisant une escroquerie par hameçonnage ciblant les employés de Nintendo. Selon les décisions de justice, Hernandez doit verser à la société près de 260 000 dollars de dédommagement, mais ce n’est pas sa seule condamnation.

Le hacker a illégalement obtenu l’accès à plusieurs fichiers confidentiels relatifs à la Switch et à certains jeux à venir. Ces fuites ont conduit à une enquête interne, qui elle-même a finalement abouti au dépôt d’accusations criminelles. Dans un communiqué du bureau de Brian T. Moran, le procureur des États-Unis pour le district ouest de Washington (Seattle), les détails menant à ces condamnations ont été exposés.

En 2016, le piratage avait été découvert, mais comme l’accusé était mineur à l’époque, les charges ont été réduites après que l’homme ait promis d’arrêter son piratage.

Néanmoins, d’au moins juin 2018 à juin 2019, Hernandez a repris ses activités malveillantes, indique le communiqué, piratant plusieurs serveurs Nintendo et volant des informations confidentielles sur divers jeux vidéo populaires, des consoles de jeu et des outils de développement. Les procureurs ont également déclaré avoir trouvé des preuves que le pirate s’était vanté sur les médias sociaux de son piratage, plutôt que de faire profil bas.

Les procureurs, dans le cadre d’un accord de plaidoyer, ont poussé le juge à prononcer une peine de trois ans sur la base des accusations de piratage. Hernandez sera condamné le 21 avril 2020. Mais il y a un autre chef d’accusation en attente de jugement qui comporte des implications beaucoup plus dangereuses.

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L’accusation la plus dangereuse et la plus dégoûtante est basée sur ce que les enquêteurs ont trouvé sur l’ordinateur de Hernandez au cours de l’enquête. L’accusé aurait eu plus de 1 000 vidéos et images sexuellement explicites de mineurs qu’il a stockées dans un dossier qu’il a intitulé Bad Stuff. Cette accusation liée à la pédopornographie est assortie d’une peine beaucoup plus grave de 20 ans de prison à vie. Hernandez devra également se faire enregistrer comme délinquant sexuel.

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